Parler ne rythme pas ton corps tendu de refus.
Tes mots se déposent, mouchetés, sur des mots qui traînent.
Parler glisse des traces de vie sur l’absence de vie.
Tes mots roulent de la gorge vers les dents, provoquent tes lèvres. Ils attisent ton absence, se laissent monter comme des chevaux serviles, ils posent escargots leurs baves de paroles, assoupissent ton corps triste d’anenvie.