L’heure est grave, la terre molle, sa volonté de fer. Il va la rejoindre au bout du camp, ensemble ils creuseront le tunnel, ensemble ils s’enfuiront. L’esprit alerte, elle le voit qui arrive, elle l’entend qui appelle, elle le sent qui la touche de ses mains, ses fortes mains pour la conduire à l’issue.
Elle sait qu’il arrive.
Et puis le nom résonne, abject, s’éparpille dans le courant de la rivière. Le corps se tord dans les rapides. Une âme, son âme, en s’échappant crée du vide autour d’elle qui l’enveloppe.
Elle savait qu’il venait. Elle aurait dû l’empêcher.