Le volontaire épouse une pente raide, dure et accrocheuses. La texture en dégoutte sur sa main, les accroches s’avouent tordues, délicates, méritantes. D’en haut sa parole envahit l’espace. Un instant il pavane au-dessus de la foule fluctuante et menue, aux chevilles hésitantes à le suivre.
Et puis : Vertige. Élan. Vol. Jouissance. Furie.
Accident.
Holocauste rutilant, désordonné et crasseux, son cou offert à la tranche a quitté son attache.
Son cœur perdu dans le silence revenu.