Obscurités (I)

L’obscurité.

Je marche vite et sans bruit. La peur au ventre. Mes pas de loup.

L’obscurité.

La nuit caresse, la lune sortie, une rue à traverser.

La chaussée chaude et tranquille.

L’obscurité accepte que je me promène nu, la nuit. Le vent sur ma peau. L’asphalte sous mes pieds.

Être nu dans la ville, et que personne ne voie.

La liberté.

Elle, ne sait rien.

La lumière à la fenêtre du troisième, c’est elle. La silhouette précise derrière les rideaux, c’est elle.

L’ombre, c’est moi.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s