Ovation absolue
Un cri traversant démonte la structure
Une fiole se vide de la dernière-née
Ovation claironnant une entrée dans le monde aux couleurs placardées sur le ciel sur la neige sur le front du soleil
Perspective aboutie soudaine et imprévue
Arrivée terrienne sans attache sans attente loin des champs nécrophiles plantés d’arbres rémanents
Arrivée acclamée puis re-tue
Le silence apaise les corps disjoints engourdit les membres les ventres les organes
Le silence gagne la vie dans un souffle exalte la présence
Les entiers se partagent les moitiés se délient
L’arrivée est finie
Le monde est agrandi