Le temps que je mets pour aller de ma chambre à la salle de bains.
Le temps que je mets pour changer d’avis.
Le temps pour me décider.
Le temps que je prends pour connaître le temps qu’il fait.
La paresse.
La théorie de la paresse pose une question sans réponse. Une grosse question toute molle dans mon gros corps tout mou. Enflé, découragé, les joues rouges, comme un bébé.
La théorie de la paresse défile lentement dans ma tête.
Le matin passe. Je finis mollement mon croissant.
Voyager, ah voyager !
Je suis comme un rêveur, en plus passif.
Vivre, oh vivre !
Mes goûts me poussent et me retiennent.
Arrêter, ah, arrêter de ne rien…
Non.
J’ai trop la flemme.