Sonnet du cador

Cador le matador adore me mettre à l’heure

Il m’attire me retourne et dégaine son espoir

Enhardi de l’obscur qui dilate ses deux noirs

Il me plante en doublette ses dix griffes au valseur

Matador, à minuit, d’envie il s’exaspère

Explorant davantage d’avantages peu subtils

Tempête et se pavane, se déleste et libère

D’une lourde cape de chair mon trouble fébrile

Une nuit millénaire Matador a paru

Une nuit millénaire Matador est venu

Affirmant haut et fort son manque de croyance

Son envie d’emboutir, son culte de l’envie

Brocardant les mauviettes aux insignes violences

Il déchaîne sa furie et m’enivre d’oubli

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