Terminus de la sept la rame crisse et se pose,
elle finit. Assis, les passagers secoués
s’ébrouent. Ils exhalent la quotidienneté
de la fin de journée, du retour, de la pause.
La ligne sept est à bout, plus de force, épuisée,
elle a donné le temps à ceux qui en manquaient.
Elle les a laissés lire, passagers oublieux
d’une station, du bureau, des voisins, de leurs yeux.
Elle a offert à ceux qui l’assiégeaient l’appui
confortable, l’odorante, enveloppante chaleur,
la lourdeur, la torpeur, vibrations en série
de ses « Pffff » de ses « Krrrisss » de ses « Hiiiin » et des heurts
du fer contre le fer, des corps contre les corps,
des odeurs, des sueurs, des gêneurs, des efforts.