A six pieds sous texte se trouvent des mots cachés. Non-dits. Non-sens. Associations de syllabes chantées, pleurées ou colériques. Mais pas dites.
A six pieds sous texte on pense fort mais ne comprend rien. On est insensé. Déclamatif. Intolérant. Exposant.
A six pieds sous mon texte, restent des scories balbutiantes d’amours étrangères. De délices affreuses. D’orgues qui vibrent en silence.
Enfermée, à six pieds, les notes d’une partition indéchiffrable que j’aurais pu, un jour… que j’ai voulu, souvent… que j’aurais aimé, une fois, interpréter.
Ne suis pas arrivé à la faire éclore. Elle est restée, cachée, à six pieds sous texte.