Violence parfaite conductrice de l’amour,
elle l’attise. Déclarée en pleine résurgence,
ta violence apaise et déchire. Tu cries
des injonctions féroces et sans fin qui excitent
Tu avais m’avoues-tu des coups et des caresses
une envie suraigüe d’arpenter mes fesses
Tu voulais insistante résonner à l’oreille
des mots secs qui me trouent, tes mots sans pareils
Des cris et des coups, des envies de me mordre
Des cris et des heurts annoncent les désordres
qui affolent et bousculent, me secouent et au gré
des bruits humides de frotte et de fente qu’on abouche
forment des petites morts qui envoient et me touchent
ne laissant que des miettes à mon identité