Quand l’Orient était la crème la boussole du plaisir l’étalon de la richesse l’art du jouir
Quand l’Orient était la cible l’objet de nos envies l’idole de nos désirs
De nos convoitises
Admiration
Sidération
Quand l’Orient de purs sommets de purs déserts
de roches rouges et de terre ocre de sables jaunes et de mer
Rendait nos forêts caduques nos arbres poussifs nos marais honteux
Quand L’Orient de splendeur intimait au monde de bien s’éduquer
De se garder du grossier de se garder du vulgaire
De raffiner nos telluriques bassesses d’arômes et d’odorants
De fragrances et d’élévations
Quand l’Orient initial et final tissant de longtemps la complexité des êtres en toute ancienneté était l’étoile de l’Univers
Quand l’Orient…
Alors, quand, l’Orient ? Maintenant ?