Parfum

Une fadeur attiédie persiste en mon nez

Elle tapisse mes muqueuses repues

Envape mes sens offusqués de ne pas de ne plus

Une fadeur atterrée se laisse cajoler emplit l’empreinte des doigts sur ma peau

Une fadeur désœuvrée a force de souvenir

Remembrance démembrée d’une union achevée d’une main incrustée une dent plantée dans mon dos

et mes chairs et mes chairs et mes chairs déformées de se tendre

Une main attiédie m’intime de suivre ses particules échappées

Affolées dans les airs elles attisent mon soleil le masquent de nuages zébrés d’un violet destructeur qui guettaient sous la foudre et me rendent sujet

D’une fadeur attiédie

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