À Huaraz ce sont les chiens qui commandent
Ils gisent tranquilles et soudain ils s’invitent
Ponctuent de leurs gorges toutes les conversations et les silences aussi et l’air léger qui descend de la montagne
Parfois gardant leur bout de trottoir parfois cherchant des compagnons d’amusement souvent guettant les restes du sandwich
Les chiens de Huaraz sont gras et volubiles
Ce sont les coqs d’ici quand le jour est levé si tu ne le sais pas encore tu peux compter sur eux ils vont te l’expliquer te le répéter te faire entendre toute la gamme de l’aboi tout le registre de la jappe
Les chiens de Huaraz seuls maîtres avant dieu